Incendie à Marseille

Incendie de Marseille : interrogations autour des responsabilités

Le militaire responsable des tirs qui ont provoqué l'incendie aux portes de Marseille a-t-il agi de sa propre initiative ? Après la question posée par nouvelobs.com, le SIRPA Terre précise les procédures de tir.

Joint par nouvelobs.com vendredi 24 juillet, le SIRPA Terre (Service d'information et de relations publiques des armées) précise le contexte d'un tir d'entrainement. L'incendie qui a débuté mercredi sur le camp militaire de Carpiagne près de Marseille et s'est propagé jusqu'aux portes de la ville a été déclenché lors d'un tir d'entraînement et non d'un tir d'essai comme ont pu l'indiquer certains communiqués.

Le militaire responsable des tirs a-t-il agi de sa propre initiative ? Après la question posée par nouvelobs.com ce matin, le SIRPA Terre précise les procédures de tir.

A l'occasion d'un tir d'entrainement, les balles utilisées par les fusils d'assaut Famas sont les mêmes que celles utilisées sur le terrain. Le SIRPA précise que ces munitions sont conditionnées par barrettes panachées de 10 balles, 8 cartouches ordinaires et 2 traçantes. Ces barrettes sont placées sous un film plastique scellé.

Comptabilité juste et stricte

Une comptabilité juste et stricte des munitions est tenue. Le conditionnement par 10 facilite cette comptabilité et permet une traçabilité exacte de chaque lot.

Sur les barrettes, les deux balles traçantes sont facilement repérables avec leur bout peint en rouge.

L'ordre donné est de les retirer, de les mettre à part puis de les réintégrer à la fin du tir. Ces balles sont à nouveau comptabilisées en fin de tir.

Utilisation interdite

Chef de tir au moment de l'entraînement, le chef de section a dû se rendre auprès du directeur de tir de Carpiagne et relire les consignes avant de signer un formulaire stipulant qu'il a bien pris en compte ces consignes.

L'utilisation des balles traçantes est interdite dans les camps d'entraînement du 1er mai au 1er novembre. Elles auraient donc dû être retirées.

Une enquête de commandement interne et une enquête judiciaire doivent déterminer les circonstances et définir les responsabilités.

Pour le SIRPA Terre, si l'enquête confirme la responsabilité du chef de tir, il s'agit non pas d'une erreur mais d'une faute grave.

Source : tempsreel.nouvelobs.com

Je n'aimerais pas être à la place de la personne qui a déclenché cette catastrophe. Une vie et une carrière parties elles aussi en fumée...

Si c'est comme ici, les millitaires ne sont jamais bien informé, sauf en cas d'accident, car il faut un responsable, le moins gradé possible évidemment,
qui lui va trinquer.
J'ai tiré en plein été, avec des balles traçantes, et ce en forêt.
Aucune instructions n'étaient données.

Maintenant la 5eme balle est traçante, ainsi que la 10e, elles servent a orienter le tir en rafale (donc sans viser) on suit la traçante pour rectifier
la trajectoire. c'est follement exitant:smiles_63[1]:
Je dis ça pour les bébés zoulous féminins qui ne font pas leur service militaire.

bisousà toute la famille:envoie-baiser-

Ce que tu expliques Johnny laisse supposer que le fait n'est ni isolé, ni inhabituel...

J'ai entendu hier à la radio que le militaire désigné comme responsable avait déjà été "condamné" pour violences. Je me suis demandé quel rapport cela avait avec l'utilisation de balles traçantes et j'ai pensé qu'on était en train de le charger méchamment de tous les côtés.

Car boudiou, si le bonhomme est dangereux, ceux qui l'ont laissé sévir le sont davantage encore vous ne croyez pas ? D'autant plus qu'il s'est vu confier l'organisation de l'exercice qui a tourné au désastre. Donc, s'il va en prison, ses supérieurs hiérarchiques devraient l'y accompagner et même être plus sévèrement punis.

Enfin quand même quelque chose que le feu, surtout dans le midi
Ca me fait penser au film Au nom de tous les miens l’histoire autobiographique de Martin Gray que l’on trouve aussi en livre
Sa femme et ses enfants meure par un feu dans le midi de la France en pleine été

C'est ce que je disais Zouzou, mais....moins bien que toi !!!

L'armée je connais j'y suis resté 3 ans.une bande d'idiot j'te dis!!!

Un jour untype se tourne vers nous,le doigt sur la gâchette, ma mitraillette est enrayée dit-il!!!!

nous avons plongé au sol, et le type a passé trois jours cachot.!!!!

Denis j'a lu l'histoire de Martin Gray, il aperdu deux fois une famille dans les même scirconstances.

bisous pour Zouzou:envoie-baiser-

santé pour Denis:B_09CH~1:

Et ben mon Johnny... Ce gars a eu au fond la réaction logique de quelqu'un qui n'a pas l'habitude et ne réfléchit pas aux conséquences. Heureusement que la bêtise n'a pas viré au carnage.

Martin Gray... Quelle force de caractère... Sa famille assassinée dans les camps, sa femme et ses enfants tués dans un incendie. Pourtant, il a continué de vivre et de témoigner. Respect...