Le crash de l'airbus AF 447

Crash de l'Airbus : un sous-marin nucléaire en renfort

En attendant ce renfort de poids dans quelques jours, les avions et les navires poursuivent leurs recherches pour tenter de repérer les débris de l'Airbus d'Air France. Les mauvaises conditions météorologiques dans la région où se concentrent les recherches rendent plus difficile la visualisation de débris. Un petit groupe de familles de victimes du vol Rio - Paris a fait une visite de quelques heures à Recife, sur la côte nord-est du Brésil, pour avoir un aperçu sur ces opérations. Ce groupe s'est entretenu avec «un pilote qui a participé aux recherches visuelles des débris», à quelque 1000 km de la côte.

Le mystère de la disparition en plein océan Atlantique du vol AF 447, avec 228 victimes à bord, demeure après que le Brésil a admis que les débris retrouvés par l'armée brésilienne ne sont pas ceux de l'appareil. «C'est une mauvaise nouvelle évidemment, car on eut préféré que cela vienne de l'avion et qu'on ait des informations, a réagi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, sur RTL. Les autorités françaises disent depuis plusieurs jours qu'il faut être d'une extrême prudence. Je vous rappelle que nos avions et nos bâtiments, eux, n'avaient rien vu ».

Morin n'exclut pas l'hypothèse terroriste

Jeudi, le département de contrôle de l'espace aérien brésilien affirmait avoir repêché une pièce provenant de la soute à bagages de l'Airbus. Une nappe de carburant avait également été repéré, redonnant espoir de localiser la zone où l'avion s'était abimé. Mais vendredi, le département de contrôle de l'espace aérien brésilien indique que la pièce remontée par un hélicoptère était en bois. Hors, il n'existe pas de pièces en bois sur l'Airbus A 330. Quant à la nappe découverte à la surface de la mer, il s'agissait d'huile provenant d'un navire et pas de kérosène.

Parallèlement, l'hypothèse terroriste refait surface. Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a répété vendredi que cette piste n'était pas exclue pour expliquer la disparition de l'appareil entre Rio et Paris. «Je n'ai jamais exclu le terrorisme», a-t-il déclaré en précisant qu'il n'y a «aucun élément ou piste qui nous permettraient de corroborer cela, mais l'enquête en cours n'a jamais exclu cela». Hervé Morin a précisé qu'il n'a pas été «informé de menaces sur le vol ou d'une éventuelle revendication». Il a cependant fait remarquer que «dans la plupart des cas, quand il y a eu des actes terroristes sur des avions, il n'y a pas eu de revendication».

Des incohérences

En fin d'après-midi, le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire pour «homicides involontaires». Pendant ce temps, l'analyse des données transmises par l'Airbus A330 d'Air France commence à lever quelques mystères. Alors que jeudi, les données informatiques envoyées par l'appareil au centre de maintenance de la compagnie française à Roissy permettaient de relever une série de pannes, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) annonce vendredi avoir noté «l'incohérence des différentes vitesses mesurées» par l'avion.
Les différents calculateurs de l'avion n'auraient pas indiqué la même vitesse. L'enquête a aussi confirmé «la présence à proximité de la route prévue de l'avion au-dessus de l'Atlantique d'importantes cellules convectives caractéristiques des régions équatoriales». Cela correspond à des phénomènes orageux particuliers.

« Il convient d'éviter toute interprétation hâtive ou spéculation sur la base d'informations parcellaires et non validées », conclut le BEA. Une recommandation qui fait suite à l'annonce intempestive des autorités brésiliennes de la découverte de débris supposés être ceux de l'Airbus A330. Ces nouvelles, qui contredisent les premières affirmations du ministre brésilien de la Défense et des experts français, obligent les enquêteurs à élargir de nouveau la zone de recherche.

Source : leparisien.fr

Une de mes petites cousines était dans l'avion. 24 ans. Elle accompagnait une amie qui avait profité du désistement d'un collègue. Ce voyage n'était prévu ni pour l'une, ni pour l'autre. Même si je ne l'avais pas vue depuis très longtemps, je suis profondément choquée. C'est à ses parents que je pense.

Le destin est parfois effrayant.

Condoléances pour ta petite cousine zouzou

Crash de l’AF447: les capteurs de vitesse mis en cause

L'Airbus A330-200 d'Air France, disparu dans la nuit du 31 mai au 1er juin entre Rio de Janeiro et Paris, a connu des incidents techniques. Jeudi 4 juin, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) avait indiqué, à partir des messages automatiques envoyés par l'avion, les Acars, qu'il y avait "incohérence des différentes vitesses mesurées" (Le Monde du 6 juin).

Selon les informations du Monde, Air France a envoyé, vendredi 5 juin, à l'ensemble de ses pilotes Airbus une note d'information. Dans ce document, que nous avons pu consulter, la compagnie reconnaît que "l'analyse de certains messages Acars transmis durant les dernières minutes du vol AF 447 à nos applications de maintenance fait état d'anomalie dans la chaîne anémométrique [qui permet d'établir la vitesse de l'appareil]". En conséquence, Air France préconise, "sans attendre les premières recommandations du BEA et/ou du constructeur et sans préjuger de leur contribution à la séance des événements", une série de procédures techniques à appliquer en "cas de doute sur les indications anémométriques".

Au-delà du légitime principe de précaution, Air France insiste sur le "risque de perte d'informations anémométriques". Ces informations sont recueillies par un pitot, un tube fixé sur le long de la carlingue, à l'avant de l'appareil. L'A330 en compte trois, complètement indépendants. Il semble que la compagnie ait décidé, avant l'accident, d'améliorer ces sondes, installées sur l'ensemble des flottes Airbus moyen et long courrier.

Air France précise même à la fin de sa note qu'une "campagne de remplacement des pitots par de nouveaux modèles est en cours. Elle doit s'achever dans les prochaines semaines". Interrogée sur cette note, Air France a répondu qu'elle ne commentait pas "les documents d'informations internes destinés aux pilotes" ajoutant qu'"elle réservait les informations dont elle diposait pour le BEA".

La rédaction de cette note, qui fait référence à l'accident du vol AF 447, laisse supposer que le problème posé par les "pitots" était déjà connu avant la catastrophe.

Le fait que les pilotes du vol Rio-Paris aient reçu des informations fausses sur la vitesse de l'avion pourrait expliquer qu'ils n'aient pas pu faire face aux fortes turbulences que l'appareil traversait.

Les balises pourraient "ne plus être attachées" aux enregistreurs de vol
Lors d'un point presse, le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), Paul-Louis Arslanian, a indiqué que le BEA n'avait "absolument pas la garantie que la balise (des boîtes noires de l'avion) soit toujours attachée à l'enregistreur. Elle peut s'être détachée." Dès mercredi, M. Arslanian avait fait part de son pessimisme quant à la récupération des boîtes noires de l'appareil d'Air France disparu en mer dans la nuit du 31 mai au 1er juin.

Par ailleurs, le BEA a annoncé que des moyens acoustiques prêtés par les Etats-Unis allaient être acheminé dans la zone de recherche.

Source : lemonde.fr

Merci ma poulette. Tu es mignonne.

Lorsque les parents ont été prévenus par le Quai d'Orsay, leur interlocuteur ne leur a laissé aucun espoir. C'était très clair : pas de survivant.

Les autorités savent ce qui s'est passé, elles le savent depuis le début. Mais elles ne le diront jamais. Il y a eu des témoins non depuis un autre avion ? Des passagers et un pilote qui ont vu quelque chose. Bien évidemment, on n'en parle plus. Diplomatie, sommes astronomiques en jeu tout ça. Surtout pas de clash international. Comme d'habitude.

Il va y avoir une enquête bien sûr. Qui va durer des lustres. Des dizaines de kilos de papiers. Des experts. Des affirmations. Que du vide.

Tous ces pauvres gens morts connement, pour rien. Ces familles désespérées laissées sans réponse. La vraie réponse. A quoi vont-elles pouvoir se raccrocher ? Trouveront-elles la paix un jour ?

Ca me rend dingue.

C'est malheureusement toujours comme ça zouzou. Toutes les questions auxquelles le gouvernement a une réponse mais la conserve bien gentillement le plus longtemps possible...

Et tu parles des familles, mais elles sont quoi pour eux? Rien, ou alors si elles sont quelque chose c'est plutot quelque chose de genant ...

Que dire?? ben rien !!!!
Dans ces circonstances, nulle parole n'est réconfortante sauf que:
nous ommes de tout coeur avec toi:envoie-baiser-

Bi Zou

Le Brésil a annoncé qu'il mettait fin aux recherches. Aucun corps n'a été retrouvé depuis une dizaine de jours. La mer sera donc leur linceul.

Qu'ils reposent en paix...

Comme vous tous ,j'étais touchée par cette tragédie et celle qui s'est passée la semaine derniére aussi ,un grande pensée pour les famille des victimes ...

C'est incroyable,je sais que c'est débile mais ça me coupe l'envie de prendre l'avion tout ça ...

Ben, j'ai jamais pris l'avion !!!! évidemment je change souvent les pneus de mon vélo.

Je crois que je n'ai pas lu, les messages au dessus de celui de Srum.

Je suis parfois distrait, excusez-moi:sorry-6624:

pas de soucis johnny, tu as le droit d'être distrait

Ne t'en fais pas mon Johnny.

Le vélo est parfois risqué surtout en ville. Bien sûr, on n'en parle pas, écologie oblige, mais les locataires des deux roues en libre service à Paris n'arrivent pas tous à bon port...

En tout cas, dans la famille, personne n'est vraiment rassuré. Des voyages en avion se profilent. L'un rentre bientôt d'Irlande, une autre du Canada, un troisième s'envole en août direction San Francisco.

Il reste que 2 avions crashés à quelques semaines d'intervalle, pourvu que la loi des séries mente cette fois ci. Vous savez, jemais deux sans trois...

De toute façon, qu'est-ce qu'on y peut... A part croiser les doigts et se dire qu'une fois ben oui, ça n'arrive pas qu'aux autres, mais peut-être pas deux tout de même...

En tous cas zouzou, je te souhaite que tout se passe bien pour ceux de ta famille Il faut se dire que ce sera le cas

Mais je comprends votre inquiétude, comme je le disais, ça m'a coupé l'envie de prendre l'avion donc je peux comprendre.

Merci Srum:envoie-baiser-

Ben Zou, on fait vivre les compagnies aériennes chez toi, mais faut pas se mettre martel en tête.

Les familles des victimes de l'AF447 déboutées de leur requête

Les familles de victimes du vol AF447 d'Air France ont été déboutées jeudi de leur requête d'obtenir davantage d'informations dans l'enquête sur l'accident survenu le 1er juin entre Rio de Janeiro et Paris.

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a refusé de leur accorder un rôle "d'observateurs" dans la préparation des prochaines recherches du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).

Cinq mois après l'accident, les causes précises du drame ayant fait 228 morts restent inconnues et les conditions de sécurité au sein de la compagnie aérienne française sont en débat.

La troisième vague de recherches de l'épave est en préparation et devrait débuter en 2010, a annoncé le BEA fin octobre. Trop tard, jugent les familles de victimes, qui espèrent néanmoins que ce qui reste de l'épave sera retrouvé.

"Notre demande (...) a été refusée sans ambiguïté", a dit le président de l'association Entraide et solidarité AF447 à la sortie d'un entretien avec le ministre, à Paris. Dominique Bussereau "nous a demandés fermement de laisser travailler le BEA (...) On est déçus", a ajouté Jean-Baptiste Audousset.

Le ministre a réaffirmé qu'il n'y avait "aucune opacité" et qu'une "enquête aérienne (n'aboutissait) pas en quelques mois".

"Dans une enquête administrative qui se déroule sous le régime du secret professionnel, il ne peut pas y avoir de participation extérieure", a souligné Dominique Bussereau.

VOYAGE À RIO

Les familles réclament plus de transparence et de partage des informations et s'alarment de la lenteur de l'enquête.

"Depuis début juillet les choses n'ont pas l'air d'avoir avancé", a dit John Clemes, vice-président de l'association Entraide et solidarité AF447, avant l'entretien.

Un premier rapport d'étape du BEA a été publié un mois après l'accident mais il restait vague sur les circonstances et les responsabilités. Un nouveau rapport est attendu début décembre.

"Nous manquons cruellement de réponses de la part du BEA. Nous souhaitons que le BEA fasse des compte rendus sur ses travaux de manière à avoir plus de transparence", a dit Robert Soulas, qui a perdu sa fille et son gendre dans l'accident.

Alors que les enquêtes administrative (du BEA) et judiciaire (de la gendarmerie des transports aériens) sont en cours, les familles entendaient demander dans l'après-midi à la ministre de la Justice qu'elles soient menées de concert. "Il est quand même déplorable qu'on ait deux enquêtes en parallèle, c'est le seul pays du monde où ça se passe comme ça" a dit Robert Soulas.

Accompagnées par Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération, les familles doivent partir vendredi pour Rio de Janeiro où se tiendra le plus grand rassemblement des proches de victimes depuis l'accident. Une stèle sera dressée en hommage aux victimes lors d'une cérémonie officielle, a dit John Clemes.

"Ça risque d'être assez dur émotionnellement. Pour une stèle en France, on posera la question après le voyage. Il y aura peut-être une cérémonie le 1er juin 2010", a-t-il ajouté.

Clément Guillou et Hortense de Roffignac, édité par Sophie Louet

Source : fr.news.yahoo.com

La raison d'état a ses raisons que la raison ignore...

C'est un espoir bien utopique qu'entretiennent les familles, tout nous est caché depuis toujours, et pour toujours ...